Bonjour,
Je ne suis pas du tout d’accord avec vous.
Le vapotage est une excellente solution, pour les fumeurs de tabac de diminuer puis arrêter définitivement leur consommation .
Dénigrer constamment la vapoteuse fait le jeux des industriels du tabac.
Certes il faut protéger les enfants non fumeurs de la vapoteuse.
Bonne journée.
Réponse
Nous savons que le « meilleur carburant » des poumons, c’est l’air pur.
Pour cette raison, nous sommes totalement favorables à l’utilisation de la cigarette électronique par ceux qui souhaitent arrêter de fumer puis arrêter de vapoter.
Mais en réalité :
- 3 vapoteurs sur 4 continuent à fumer
- En premier JUUL, puis maintenant les PUFFS envahissent les écoles. L’addiction à la nicotine est l’objectif principal de ceux qui fabriquent ces produits.
- Les PUFFS à usage unique sont jetées n’importe où, comme le sont les mégots. Ils deviennent une source importante de pollution de la nature.
- Les grandes marques de tabac se lancent dans une publicité permanente à destination des plus jeunes pour vendre de la nicotine sous tous ses formes, et notamment dans les cigarettes électroniques. En misant sur leur attractivité (arômes, présentation, modernité prix, etc) ils réussissent à faire rentrer des enfants de plus en plus jeunes dans l’addiction.
Or l’équation du tabagisme est simple : Les vieux fumeurs meurent et le réservoir ne peut être maintenu à niveau qu’en recrutant des plus jeunes.
Si les règles qui régissent le vapotage, fort utile par ailleurs, permettent de satisfaire les objectifs des fabricants de tabac, il faut changer ces règles.
Lorsque la première ministre vapote en présence des enfants (de 8 à 13 ans) qu’elle à invités à Matignon, elle participe à la promotion du vapotage. Et pourtant la loi ne le lui interdit pas ; il faut changer la loi !
L’autorisation de mise sur le marché (AMM) des cigarettes électroniques délivrée par l’ANSM permettrait de les considérer comme un substitut nicotinique contrôlé. Mais aucun fabricant ne fait cette démarche, préférant la liberté de conception et de commercialisation inhérente aux produits de consommation courante. « Big Tobacco » l’a bien compris et n’utilise, à sa manière, cette liberté que pour propre son intérêt.