Bonjour,
Mon colocataire fume (libre à lui). Nous vivons en appartement. Afin de ne pas déranger les voisins, nous fermons toutes les portes, ouvrons toutes les fenêtres, et mettons des draps et serviettes sous les portes proches du pallier. Néanmoins, mes voisins continuent de se plaindre, pourtant je veille moi même (en tant que non fumeuse) à ce que mon appartement reste un endroit sain.
Aujourd’hui je suis au travail et ma voisine m’appelle pour m’annoncer que sa mère a fait un malaise ce matin à 8h suite à la présence de fumée sur le pallier car ma porte était ouverte.
Seulement, je suis moi même partie au travail à cette heure-ci, mon colocataire dormait, j’ai moi même fermé la porte, il n’y avait aucune odeur.
J’aimerai savoir comment vérifier si nos nuisances olfactives peuvent aller jusqu’à cette gravité. Je n’oserai jamais traiter ma voisine de menteuse mais je ne comprend pas comment une telle chose a pu arriver dans un tel contexte.
Merci, bonne journée à vous
Réponse
S’il s’agit bien de tabac et non de produits psychoactifs et si les précautions que vous prenez sont bien telles que vous les décrivez, il existe cependant un assez faible risque de constater ce type de réaction. En effet, la fumée de tabac est notamment constituées de particules ultrafines qui ont le fâcheux pouvoir de s’infiltrer par le moindre interstice. Par ailleurs, une sensibilité extrême à l’odeur de fumée de tabac peut entrainer un trouble psychosomatique.
La plupart des plaintes qui nous arrivent concernent le tabagisme passif provenant de fenêtres ouvertes. Si vous n’êtes pas dans cette configuration, il s’agirait là d’un trouble de voisinage dont le caractère excessif semble difficile à prouver mais qui n’en est pas moins réel.