Bonjour,
Nous habitons un immeuble ancien ; en plancher/parquet.
Malgré nos efforts d’étanchéification de notre parquet (joints refaits régulièrement), les odeurs du voisin du dessous remontent et sont très fortes. au delà de l’aspect santé, c’est extrêmement gênant, et, en l’état, nous conduira à terme à déménager.
J’ai 2 questions :
– existe t-il un moyen de mesurer les polluants qui seraient liés à cela ?
– et cette diffusion d’odeur peut elle être considérée comme un trouble anormal de voisinage, susceptible d’amener le propriétaire du dessous à faire des travaux sur son plafond pour étancher correctement ?
Bien cordialement.
Réponse
Le tabagisme passif provenant de chez son voisin est bien constitutif d’un trouble de voisinage par nuisance olfactive à condition que par son intensité, sa durée et sa répétitivité il prenne un caractère excessif. Les voies de recours sont prioritairement amiables et éventuellement judiciaires si le recours amiable échoue. Ces moyens sont détaillés dans le site de DNF
Il existe effectivement des appareils qui mesurent la présence de cotinine dans les urines, dans la salive, voire même dans le sang. La demi-vie de la cotinine est généralement comprise entre 7 et 40 heures . La cotinine est le principal métabolite de la nicotine. De nombreux appareils permettent également de mesurer le taux de monoxyde de carbone (CO) dans l’air expiré ou dans l’air ambiant. La méthode individuelle est fiable dans la mesure ou vous n’êtes pas soumis à des fumées ménagères générées par des combustions (cheminées, poêle à bois, ..). La mesure d’ambiance l’est également mais pâtit de la volatilité du monoxyde de carbone et de la nécessité de disposer d’un appareil plus sophistiqué qui permette un enregistrement long des mesures.