Bonjour,
j’habite dans un immeuble ancien.
Je suis allergique asthmatique.
Mes voisins du dessus fument régulièrement la nuit, ce qui me réveille et m’empêche de dormir.
Il leur arrive de passer des nuits blanches à fumer.
En général, ils fument de 1 à 2h du matin et ensuite de 4 à 6h.
Cela me fait des nuit de 3 à 5h de sommeil.
J’ai déjà expliqué à mon bailleur le soucis. J’ai éjà expliqué mon problème à mes voisins qui me soutiennent qu’ils ne fument pas.
J’ai fait mon enquête et je me suis retrouvé au mois d’août 2017 dans mon appartement à sortir toutes les nuits pour voir quel étage était incriminé. Quel ne fut pas ma surprise de voir que ces voisins étaient les seuls présent (leur fille en l’occurrence) à avoir leur lumière allumée.
Les autres voisins étant partis en vacance, cela me permit d’être sûr de moi.
J’ai déjà demandé à ma femme et à des amis de vérifier si l’odeur de cigarette les incommodait.
Malheureusement, je suis le seul à pouvoir la sentir et à faire des réactions allergiques.
Je ne peux avoir des preuves des autres voisins, vu qu’ils ne sont pas gênés.
Je pense qu’il ne me reste plus qu’à déménager, mais cela me sera très difficile.
Que puis-je faire?
Réponse
Les pistes de recours que vous pouvez consulter en cliquant sur l’onglet « Besoin d’aide » du site de DNF ne sont exploitables qu’en présence de preuves. Votre hypersensibilité n’est pas partagée par les membres de votre famille, ce qui ne démontre pas une absence de la nuisance mais augure mal de la demande que vous pourriez effectuer auprès de vos autres voisins.
Depuis de nombreuses années, DNF tente de faire évoluer la loi vers une protection réelle des nuisances occasionnées par tabagisme passif. Les décideurs publics, confrontés au principe démocratique de l’exercice des libertés individuelles, attendent que l’opinion publique manifeste massivement son rejet du tabagisme passif dans toutes ses déclinaisons. En effet, en l’état actuel de la législation, seuls les lieux confinés sont réellement protégés du tabagisme passif.
La loi tente d’élargir la protection aux espaces découverts fréquentés par les plus jeunes. Ainsi, désormais « espaces sans tabac », les espaces découverts des établissement d’enseignement ou les aires collectives de jeux entrent-ils progressivement dans la normalité, non sans contestations. Il n’en va pas de même pour les quais de gares, devenus totalement sans tabac depuis le 9 juillet 2019. Dans ce cas, on trouvera une profusion d’infractions dues à la méconnaissance de la loi par les voyageurs incommodés et à la mauvaise volonté des entreprises de transport.
Mais, habitations en immeuble, terrasses de cafés ou de restaurants, files d’attentes, gradins de stades, plages, sont autant de lieux où le fait de demeurer longtemps au même endroit rend insupportable toute forme de pollution olfactive et particulièrement le tabagisme.
Le site de DNF permet aux adhérents de s’inscrire au groupe de travail « Pollution Tabagique de voisinage » qui, depuis trois ans, a déjà permis des avancées importantes.