Fumée balcon ou fenêtre mitoyenne appartement.

par Gérard AUDUREAU

Bonjour,

Je suis face à un dilemme qui nuit aux libertés individuelles.
Je suis propriétaire d’un appartement depuis 10 ans et en voisinage avec des propriétaires fumeurs père et fils.
Jusqu’à maintenant, ces derniers fumaient occasionnellement et je fermais les fenêtres de temps en temps.
Et même lorsque je profitais de mon balcon, ils respectaient et allaient fumer au bord de leur fenêtre de l’autre côté du bâtiments. C’était gênant mais gérable car j’avais cette solution.
Bien sur, cette fumée rentre toujours par les bouches d’aération même si j’y ai inclus depuis des filtres puissants Ambianova.

Depuis peu, je me suis retrouvé avec des voisins fumeurs plus nombreux soit en bas en haut et à gauche.
C’est devenu un vrai fumoir perpétuel qui, en été peut même s’éterniser jusqu’à 3 heures du matin.
C’est un cauchemar surtout dans ces périodes lorsqu’il fait 38° et qu’il faut aérer la nuit pour faire descendre en température son logement.
J’ai déjà réussi à faire interdire un barbecue au charbon par le Syndic, c’était vraiment le minimum.
Le fumée de cigarette est pour moi tout aussi désagréable et nocive qu’un barbecue au charbon.
Je n’ai aujourd’hui pas de solutions en droit pour régler ce problème.
J’ai pensé à la climatisation mais elle m’est interdite soit disant à cause de la pollution dû au bruit.
Je suis d’accord avec cela mais alors quelle solution … déménager ? qu’elle injustice !!!
Autres désavantage, je suis maintenant en télétravail à cause du Covid-19, maintenant le problème est vraiment permanent.

Réponse

Faire respecter les termes du contrat ou du règlement de copropriété est une des principales attributions du syndic qui doit accompagner votre démarche. Il pourra, dans un premier temps, signaler aux voisins gênants les règles de bon voisinage contenues dans ces documents.

Dans un second temps, vous pourrez demander l’aide du conciliateur de justice pour tenter d’obtenir à l’amiable que soit reconnu votre trouble de voisinage qui peut être considéré comme anormal s’il est confirmé par des témoignages qui attestent de son intensité et de son caractère répétitif.

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