Colocation dans une résidence sociale avec toxicomanes

par Gérard AUDUREAU

Bonjour,

Je viens vers vous, car je ne me sens pas écouté. Je vis en colocation avec des toxicos (2) et une fumeuse. J’ai signalé la gêne à plusieurs reprises à mon bailleur, puisque les odeurs de drogue et de tabac entrent dans ma chambre. Je n’ai pas eu de réponse. L’une des colocataires est aussi alcoolique (comme son compagnon squattant dans la chambre), et m’a agressée lorsque j’étais à la fenêtre pour aérer le logement.

En réponse, le bailleur a décidé d’enlever les poignets de fenêtres (sauf une) pour éviter les pertes de chauffage… Bref, j’aimerais savoir ce que je peux faire s’il vous plaît en ce qui concerne les odeurs. Car je n’en peux plus. J’ai fait simple pour que vous ayez une idée globale du problème, n’hésitez pas à me poser toutes vos questions, je serais ravie de lire un message avec un peu de soutien.

Bien Cordialement,

AP

Réponse

Il serait difficile de ne pas  compatir à une situation qui, pour ne pas être rare, n’en est pas moins rendue extrême par ses effets induits.

Pour envisager les pistes de recours possibles, il nous faudrait plus de renseignements sur : 

  • le type de bailleur avec lequel vous avez signé (public, privé, propriétaire de l’immeuble ou simplement de l’appartement)
  • l’existence d’un syndic
  • l’existence d’un règlement intérieur de la collocation 
  • Avez-vous des traces écrites de vos démarches et des réponses qui y ont été apportées ?

Dans le cas où vous souhaiteriez entamer une démarche rapidement, le site Service-public.fr détaille parfaitement bien les procédures à suivre pour tenter de mettre fin aux troubles anormaux de voisinage par nuisances olfactives. Le caractère anormal de la nuisance doit être confirmé, dans de son intensité, sa fréquence et sa durée, par deux ou trois témoignages

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